We're union — and we're not going anywhere
For
several years now, the Public Service Alliance of Canada has been working on
its member's behalf to defend quality public services we all enjoy. This
has included a number of campaigns, videos, press conferences, public events in
communities across the country and meetings with Members of Parliament and
decision makers at all levels of government. We have engaged in this work
because we have a duty to represent all members of the union and the important
work they do meeting the very real needs of Canadians.
When
our members lose their jobs due to short-sighted and negligent cuts by
government, their livelihoods and those of their families are negatively
affected. But so is the prosperity and safety of the communities which
they serve. When this happens, they expect, and demand, that their union
stand up for their jobs and the services they have dedicated their lives to
providing.
Recently
however, a number of organizations, including Merit Canada, have decided that unions
should not be in the business of defending the interests of their
members. They have used privileged access to high level decision makers
in Cabinet and specious arguments in the media to discredit the work of unions,
and to propagate the myth that union members do not have the right to decide
how their union operates or what their dues are used for.
But
Merit Canada
represents employer organizations in the construction business. Its only reason
for existence is keeping unions out of the construction industry. It has
always advocated against unions, and cares nothing for workers, whether
unionized or not. They are in it for themselves and their construction
bosses, not workers.
Groups
like Merit Canada
are simply attempting to silence a voice of dissent. They do not like
what unions such as the Public Service Alliance of Canada are saying about
government policy, so they claim the language of freedom and human rights to
try to quash those very same rights.
Unions
on the other hand, are democratic organizations who have a constitutional
obligation to represent their members. This is inconvenient for the
Harper government. We are mandated by our members to protect jobs and
services that fuel our economy. On the other hand, the stated mission of
the Conservatives, which is there for anyone to see in the various incarnations
of the “Economic Action Plan,” is to cut jobs, cut services, weaken safeguards,
remove safety regulations, remove protections for the environment and
communities, and make it more difficult for workers and the middle class to
make ends meet and retire with dignity. Their economic record is abysmal
by any measure, and their policies are designed with the sole ideological
imperative to reduce the size of government at any cost.
So they send out their surrogates to distract and deflect and to attack anyone who may raise an inconvenient truth or challenge their policies.
So they send out their surrogates to distract and deflect and to attack anyone who may raise an inconvenient truth or challenge their policies.
After
social justice organizations, international development groups, women's rights
groups, environmental organizations, scientists, government whistleblowers and
Parliamentarians, unions are next on the list of targets they want to silence.
But
unions will not go away easily. We will continue to represent the best
interests of our members, and be champions for fairness, justice and the public
interest. When the government cuts food inspectors, we will sound the
alarm. When the government weakens environmental protections, we will
declare ourselves against these measures. When the government dismantles health
and safety regulations, we will stand up for those who depend on them.
When the government cuts benefits and programs for veterans, women, the unemployed,
ranchers, aboriginal communities, the travelling public, our armed forces,
refugees or seniors, we will denounce them, repeatedly, and in as many forums
as possible.
Why?
Because our members expect us to do just that.
On est tous touchés
Lorsque nos membres perdent leur emploi en raison des coupes irresponsables et malavisées du gouvernement, c'est leur subsistance et celle de leur famille qui en souffrent. La prospérité et la sécurité des collectivités qu'ils desservent en prennent un coup elles aussi. En période d'austérité, les membres s'attendent à ce que leur syndicat défende avec ardeur leurs emplois et les services qu'ils offrent. Je dirais même plus, ils l'exigent.
Récemment, des organismes comme Merit Canada ont décidé qu'il n'appartient pas aux syndicats de défendre les intérêts de leurs membres. Pour discréditer les syndicats, ces organismes ne se sont pas contentés de présenter des arguments spécieux dans les médias. Ils sont allés jusqu'à profiter de leur accès privilégié à des membres du Cabinet. Et ce n'est pas tout. Ils entretiennent aussi le mythe selon lequel les syndiqués n'auraient rien à dire sur le fonctionnement de leur syndicat ni sur l'utilisation de leurs cotisations.
On sait très bien que Merit Canada représente des associations d'employeurs de la construction. Sa raison d'être est de tenir les syndicats à l'écart. Merit Canada s'est toujours opposé aux syndicats. Cet organisme ne s'intéresse aucunement aux travailleurs, syndiqués ou pas. Il voit à ses intérêts et à ceux des patrons de la construction. Un point, c'est tout.
Des groupes comme Merit Canada n'aiment pas ce que les syndicats comme l'Alliance de la Fonction publique du Canada ont à dire au sujet des politiques gouvernementales. Leur rôle est d'étouffer les voix dissidentes. Ironique n'est-ce-pas qu'ils reprennent le discours sur la liberté et sur les droits de la personne pour faire taire les syndicats et bafouer les droits des syndiqués.
Les syndicats sont des organismes démocratiques. Ils ont l'obligation constitutionnelle de représenter leurs membres. On comprend donc que ça puisse déranger le gouvernement Harper. Nos membres nous ont confié le mandat de protéger les emplois et les services qui sont le moteur de l'économie. La mission des conservateurs, elle, est énoncée clairement dans les divers textes faisant la promotion de leur « Plan d'action économique » : abolir les emplois, réduire les services, fragiliser les mesures de protection, supprimer les règlements sur la sécurité, laisser pour compte l'environnement et les collectivités. Et ils rendent aussi la tâche impossible aux travailleurs et aux membres de la classe moyenne qui voudraient joindre les deux bouts et prendre leur retraite dans la dignité. Sur le plan économique, la fiche de route des conservateurs est lamentable. Leurs politiques n'ont qu'un seul but : réduire à tout prix la taille du gouvernement. Ils envoient donc en avant leurs exécutants pour détourner l'attention et mordre quiconque ose exposer des vérités dérangeantes ou s'en prendre à leurs politiques.
Les conservateurs ont déjà attaqué les organismes voués à la justice sociale, au développement international, à la condition féminine et à l'environnement ainsi que les scientifiques, les dénonciateurs et les parlementaires. C'est maintenant au tour des syndicats de se faire bâillonner.
Mais attention! Les syndicats ne baisseront pas facilement les bras. Nous continuerons à défendre les intérêts de nos membres. Nous continuerons à parler au nom de la justice et de l'intérêt public. Le gouvernement abolit des postes d'inspecteurs des aliments? Nous sonnons l'alarme. Le gouvernement fragilise la protection de l'environnement? Nous nous y opposons farouchement. Le gouvernement met la hache dans les règlements sur la santé et la sécurité? Nous nous portons à la défense des gens qui comptent sur ces règlements. Le gouvernement ampute les prestations et les programmes offerts aux anciens combattants, aux femmes, aux sans-emploi, aux éleveurs, aux communautés autochtones, au public voyageur, aux membres des forces canadiennes, aux réfugiés et aux aînés? Nous le dénonçons, encore et encore, partout où nous le pouvons.
Pourquoi? Rien de plus simple. C'est ce que nos membres attendent de nous.
Robyn Benson,
Présidente nationale de l'Alliance de la Fonction publique du Canada /
National President of the Public Service Alliance of Canada
Publié par / Published by iPolitics.ca le 2 mai 2013
Les syndicats, ici pour rester!
Depuis plusieurs années, l'Alliance de la Fonction publique du Canada s'acharne, au nom de ses membres, à défendre les services publics auxquels nous tenons tous. Parmi ses nombreuses initiatives : campagnes, vidéos, conférences de presse, activités publiques partout au pays et rencontres avec des députés et des décideurs de tous les paliers gouvernementaux. Notre syndicat a pris de telles mesures parce qu'il a le devoir de représenter tous ses membres et de valoriser le travail qu'ils font pour répondre aux besoins des Canadiens.Lorsque nos membres perdent leur emploi en raison des coupes irresponsables et malavisées du gouvernement, c'est leur subsistance et celle de leur famille qui en souffrent. La prospérité et la sécurité des collectivités qu'ils desservent en prennent un coup elles aussi. En période d'austérité, les membres s'attendent à ce que leur syndicat défende avec ardeur leurs emplois et les services qu'ils offrent. Je dirais même plus, ils l'exigent.
Récemment, des organismes comme Merit Canada ont décidé qu'il n'appartient pas aux syndicats de défendre les intérêts de leurs membres. Pour discréditer les syndicats, ces organismes ne se sont pas contentés de présenter des arguments spécieux dans les médias. Ils sont allés jusqu'à profiter de leur accès privilégié à des membres du Cabinet. Et ce n'est pas tout. Ils entretiennent aussi le mythe selon lequel les syndiqués n'auraient rien à dire sur le fonctionnement de leur syndicat ni sur l'utilisation de leurs cotisations.
On sait très bien que Merit Canada représente des associations d'employeurs de la construction. Sa raison d'être est de tenir les syndicats à l'écart. Merit Canada s'est toujours opposé aux syndicats. Cet organisme ne s'intéresse aucunement aux travailleurs, syndiqués ou pas. Il voit à ses intérêts et à ceux des patrons de la construction. Un point, c'est tout.
Des groupes comme Merit Canada n'aiment pas ce que les syndicats comme l'Alliance de la Fonction publique du Canada ont à dire au sujet des politiques gouvernementales. Leur rôle est d'étouffer les voix dissidentes. Ironique n'est-ce-pas qu'ils reprennent le discours sur la liberté et sur les droits de la personne pour faire taire les syndicats et bafouer les droits des syndiqués.
Les syndicats sont des organismes démocratiques. Ils ont l'obligation constitutionnelle de représenter leurs membres. On comprend donc que ça puisse déranger le gouvernement Harper. Nos membres nous ont confié le mandat de protéger les emplois et les services qui sont le moteur de l'économie. La mission des conservateurs, elle, est énoncée clairement dans les divers textes faisant la promotion de leur « Plan d'action économique » : abolir les emplois, réduire les services, fragiliser les mesures de protection, supprimer les règlements sur la sécurité, laisser pour compte l'environnement et les collectivités. Et ils rendent aussi la tâche impossible aux travailleurs et aux membres de la classe moyenne qui voudraient joindre les deux bouts et prendre leur retraite dans la dignité. Sur le plan économique, la fiche de route des conservateurs est lamentable. Leurs politiques n'ont qu'un seul but : réduire à tout prix la taille du gouvernement. Ils envoient donc en avant leurs exécutants pour détourner l'attention et mordre quiconque ose exposer des vérités dérangeantes ou s'en prendre à leurs politiques.
Les conservateurs ont déjà attaqué les organismes voués à la justice sociale, au développement international, à la condition féminine et à l'environnement ainsi que les scientifiques, les dénonciateurs et les parlementaires. C'est maintenant au tour des syndicats de se faire bâillonner.
Mais attention! Les syndicats ne baisseront pas facilement les bras. Nous continuerons à défendre les intérêts de nos membres. Nous continuerons à parler au nom de la justice et de l'intérêt public. Le gouvernement abolit des postes d'inspecteurs des aliments? Nous sonnons l'alarme. Le gouvernement fragilise la protection de l'environnement? Nous nous y opposons farouchement. Le gouvernement met la hache dans les règlements sur la santé et la sécurité? Nous nous portons à la défense des gens qui comptent sur ces règlements. Le gouvernement ampute les prestations et les programmes offerts aux anciens combattants, aux femmes, aux sans-emploi, aux éleveurs, aux communautés autochtones, au public voyageur, aux membres des forces canadiennes, aux réfugiés et aux aînés? Nous le dénonçons, encore et encore, partout où nous le pouvons.
Pourquoi? Rien de plus simple. C'est ce que nos membres attendent de nous.
Robyn Benson,
Présidente nationale de l'Alliance de la Fonction publique du Canada /
National President of the Public Service Alliance of Canada
Publié par / Published by iPolitics.ca le 2 mai 2013
Date de modification /Date
Modified : 2013/05/08
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