Sans l'AFPC, affirme Vi Noonan, elle n'aurait pas de nouveau poste.
Comme des centaines de membres de l'AFPC, Mme Noonan a reçu en
septembre 2012 un avis lui annonçant qu'elle était une « personne
touchée ». Elle a ensuite appris que son poste au ministère de la
Justice allait être aboli. Déclarée excédentaire, elle a tenté à maintes
reprises d'échanger son poste avec des collègues désireux de prendre
leur retraite. En vain.
Cette situation s'est répétée dans plusieurs ministères. Certains
gestionnaires ne voulaient rien entendre de l'échange de postes et
refusaient les propositions en ce sens sans motif valable. Les membres
et les sections locales en ont informé l'AFPC, qui a alors déposé un
grief de principe.
Il y a plusieurs années, l'AFPC a réussi à obtenir des protections
pour ses membres dans l'Appendice sur le réaménagement des effectifs,
annexé aux conventions collectives. Heureusement, car les compressions
du gouvernement conservateur ces dernières années ont été drastiques.
Mais si les conventions collectives ne sont pas respectées par
l'employeur, elles perdent tout leur sens.
En avril 2013, l'AFPC a eu gain de cause
devant la Commission des relations de travail dans la fonction
publique, qui a ordonné au Conseil du Trésor et aux ministères de mettre
sur pied un système efficace d'échange de postes. En outre, la
Commission leur a interdit de refuser les échanges de postes, sauf dans
des cas exceptionnels prévus par les conventions collectives.
La Commission a laissé au syndicat et à l'employeur le soin de
décider comment aider les employés à qui on avait refusé l'échange de
postes sans motif valable. L'AFPC et le Conseil du Trésor se sont entendus là-dessus, et plusieurs ministères ont adopté un meilleur système d'échange de postes.
C'est ainsi que Mme Noonan a eu plus de temps et une seconde chance de trouver quelqu'un avec qui échanger son poste.
« L'AFPC a envoyé un sondage à ses membres dans la fonction publique,
raconte-t-elle. Comme ça, le syndicat a pu savoir qui était prêt à
prendre sa retraite et qui voulait échanger son poste, comme moi ».
L'AFPC l'a mise en relation avec un autre membre travaillant aux
Ressources humaines du ministère des Affaires étrangères, Commerce et
Développement. Après plus d'un an comme excédentaire, Mme Noonan a pu
trouver un poste où ses 25 années d'expérience seront fort utiles.
« Je suis contente et soulagée, avoue-t-elle. Sans l'AFPC, je ne
serais pas là aujourd'hui. Et puis, j'adore mon nouveau travail! »
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